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Sã Mo

by De Mal En Pire

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WTF Metal Music
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WTF Metal Music Tout un expérience. On passe par des riffs intenses a des ambiances texturées qu'on peut presque goûter. Le constraste des paroles criées et les douces mélodies nous transportent dans un monde mélancolique et réfléchi. Favorite track: L'Astre de Velours.
lexberg
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lexberg Excellent album! Quelle claque! Un Top 5 2024 pour moi assuré! Favorite track: L'Apogée des Oubliés.
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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

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1.
Satellite en dormance, dessin d'une nitescence. Nuit funambulesque, comble du vide pittoresque. Œillet de l'attraction, fragment d'une douce sédation.
2.
Anachorète 03:24
Seul, exclu, mort, vaincu. Un irrationnel regard ambivalent. La corrélation entre le noir et le blanc. Seul, exclu, mort, vaincu. Dyade éternelle sans ambiguïté. Rejetant toute velléité. Un irrationnel regard ambivalent. La corrélation entre le noir et le blanc. Anachorète, anachorète, début du rite énigmatique. Anachorète, anachorète, stéréotype d'un parasite. Maîtres chatoyants disposant de leur acolyte. Ancrés dans le temps et leur appétit. Cherchant à réunir l'inséparable. Noble passion qui jamais ne s'enflammera.
3.
Cent Mots 04:30
Ravagées par la honte et la peur d'un mot. Volant dans le néant à bord du grand radeau. Un message, un grave danger. Les pauvres âmes vierges et désemparées Devront se sauver. Courant, amusées. Dans les champs des larmes sucrées. Les membres arrachés, embrasés, frappant la naïveté des victimes enjouées... ...par la honte et la peur d'un mot. Volant dans le néant à bord du grand radeau. Un rêve éveillé, aux formes réincarnées. Un songe passager, emmuré, sans droit ni utilité. Un passé aux années massacrées, Où toutes les dignités furent bafouées, Où tous les soleils restèrent couchés.
4.
La paume de la délivrance s’est noyée de milliers de cris. La plèbe proclame « prophétie », à la tromperie « éternelle ». Caresse des promesses des affres de leur vie. L’exhumation de son esprit. Déferlement « répétitif », une révélation « pessimiste ». De par ses nuits, l’ont-ils meurtri dans le mépris, l'enfant aigri ? Seul, exclu, mort, vaincu. Les sacrifiés iront danser, à l'origine de l'atrocité. Usurper la foi, bafouer les droits Effacer la joie, destinée sans voie Les sacrifiés iront danser, à l'origine de l'atrocité. Étrange nuitée à bord du grand radeau échoué. Caressant les promesses des affres de nos vies. La triste exhumation de nos esprits troublés. Caresse des promesses des affres de leur vie. L’exhumation de son esprit.
5.
Sans Maux 05:07
Naufragé immobile, l'équipage est à l'eau. Guidé par les flots, livré aux oiseaux. Entouré de par les siens, englouti par son destin. Ce qui devait être oublié n'est qu'aube sans fin. Blâmant les visages aux regards effacés, Qui vacillent entre mensonges et vérités. Submergés de douceur insolite, Par les revers des marées qui s'invitent. Devant la béance des abîmes sans maux émerge l'écho du silence. Silence isolé ! Silence ignoré ! Silence condamné ! Silence dévoré ! Les prisonniers du lendemain se trouvent et se perdent en vain. Divergeant de leur propre chemin, enviant un dernier matin. Un état de rêverie qui nous embrasse. S'éminçant dans nos têtes sans laisser de trace. Réunissant les oscillations « perpétuelles''. Une symbiotique étreinte enfantant « le cycle éternel ». Actes forcés, reflétant le délire des prosélytes étiolés. Gloire au roi en anoxie, qui s'enfonce dans le vide infini. Chantant l'hymne de son origine : « Seul, exclu, mort, vaincu ».
6.
Une résonance distractive fait écho dans les colonies. Silencieuse agonie. La main funeste a repris son travail, prenant les vies épuisées, sans représailles. Mirage réfléchissant le préambule du jour. Celle qui, sans cruauté, jonchait parmi les rampants, Maintenant apaise les pleurs des innocents. Silencieuse dans ce vacarme, elle observe les vipères écrasées. Annihilant les projections répressives, réinjectant les réactions impulsives. Mirage réfléchissant le préambule du jour. Une ondulation dénuant l'astre de velours. Une résonance distractive fait écho dans les colonies. Silencieuse agonie. Affliction sans nom, déclin de l'illusion. À peine distinguable, elle résonne dans les têtes qui ont plu du ciel. Ne faisant qu'un avec les mues de la pernicieuse créature artificielle. La main funeste a repris son travail, prenant les vies épuisées, sans représailles. Un concret éphémère d'une noyade sans vue qui écoute sans ouïe. Une distraction mièvre sanguinolente de quelques gouttes de folie.
7.
Qui ose pénétrer la raison? Des salariés aux visages sans nom. Des âmes qui tentent de violer leur temple du pardon. Insensibles face à cette désunion, Les amants du désordre Défoncent les portes et brûlent les fondations, sans faille, sans sermon. Ne cherchant qu'à dissiper leurs rêves inachevés. Qui ose pénétrer la raison? Les amants du désordre.
8.
Cent Maux 08:56
Affaibli de par mille brèches, irradiant l'ivresse. Ne m'aidez pas, achevez moi ou je m'achèverai. Leurs corps impossibles à distinguer, à matérialiser. Inutile de parler. Me noient dans mon sang assoiffé, je n'espère que rêver. Inutile de crier. Ils finiront un jour par me dévorer. Inutile de pleurer. Ma tête est un festin duquel ils puisent depuis des années. Et mon cœur, depuis des jours, ne fait qu'agoniser. Leur fils me célèbre en harmonie, telle une symphonie. Sévissant du précipice, ils vivent le vice, vissant mes idées pessimistes. Ne m'aidez pas, achevez moi ou je m'achèverai. Ne m'aidez pas, achevez moi ou je m'achèverai. Ce monde désorienté aura fini par me souiller. Nargué de fluides immaculés, je ne sais plus comment rêver. Inutile d’essayer. Ne m'aidez pas, achevez-moi ou je m'achèverai.
9.
Les bêtes cessent de mordre, les inconnus me laissent. Achevez moi, ne m'aidez pas, faites en une promesse. Mes idées exprimées se tordent dans l'allégresse. Telle une aveuglante douceur sombrant ma détresse. Mes idées exprimées se tordent dans l'allégresse. Mes pensées détruites meurent sans manifeste. Ils sont repartis, m'ont laissé engourdi. Les yeux branchés dans des pixels infinis. Une paralysie sans peur, la léthargie du bonheur. Seul, exclu, mort, vaincu. Usurper la foie, bafouer les droits. Effacer la joie, destiné sans voix.
10.
Sans Mot 03:31

about

Le premier album " Sã Mo" invite ses auditeurs dans un monde de mélancolie brutale à travers une histoire conceptuelle narrée par de puissantes métaphores. Le choix de la poésie française symbolise le
patriotisme du groupe pour ses racines québécoises, un chemin risqué mais unique dans une industrie dominée par la langue anglaise.

L'inspiration derrière le concept de l'album Sã Mo" trouve ses racines dans la peinture française, plus précisément dans l'oeuvre de Théodore Géricault intitulée "Le Radeau de la Méduse". Selon la description de l'oeuvre, le radeau a transporté des survivants "aux confins de l'expérience humaine. Fous, desséchés et affamés, ils massacrèrent les mutins, mangèrent leurs compagnons morts et tuèrent les plus faibles parmi eux. Après 13 jours, le 17 juillet 1816, le radeau fut accidentellement sauvé par l'Argus aucune recherche n'avait été entreprise par les Français pour retrouver le radeau. À ce moment là, seuls 15 hommes étaient encore en vie; les autres avaient été tués, jetés par dessus bord par leurs camarades, étaient morts de faim ou s'étaient jetés à la mer dans le désespoir désespoir.

"Cette histoire a été une source d'inspiration et non une adaptation
directe. J'ai décidé de me concentrer sur l'aspect de la solitude de l'isolement et sur la lutte mentale pour surmonter ce sentiment de désespoir. J'ai également choisi d'écrire les paroles d'un point de vue personnel, caractérisé par des métaphores, de l'ambiguïté et une écriture indirecte. J'ai choisi de retirer certaines pièces clés d'informations dans le récit pour encourager la spéculation et permettre au lecteur d'interpréter l'histoire à sa manière. Bien que les paroles puissent sembler vagues, je crois qu'elles offrent beaucoup plus de définition si le lecteur s'efforce de trouver le sens derrière chaque poème. Certes, il y a une ambiguïté délibérée, mais elle a une structure sous jacente." - Rémi

Le nom de l'album, Sã Mo", est dérivé d'un langage phonétique, faisant
référence à des homophones inclus dans certains des titres (Cent Mots,
Sans Maux, Cent Maux, Sans Mot). Un détail visuel corrélé avec le concept et l'effort lyrique déployé dans l'album.

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The first album "SãMo" invites its listeners into a world of brutal melancholy through a conceptual story narrated by powerful metaphors. The choice of French poetry symbolizes the band's patriotism for its Quebec roots, a risky but unique path in an industry dominated by the English language.

The inspiration behind the concept of the album "Sã Mo" finds its roots in French painting, specifically in Théodore Géricault's work titled "The Raft of the Medusa." According to the description of the artwork, the raft carried survivors "to the borders of human experience. Mad, parched, and hungry, they massacred the mutineers, ate their dead companions, and killed the weakest among them. After 13 days, on July 17, 1816, the raft was accidentally rescued by the Argus - no search had been undertaken by the French to find the raft. At that point, only 15 men were still alive; the others had been killed, thrown overboard by their comrades, died of starvation, or had thrown themselves into the sea in despair.

"This story was an inspiration and not a direct adaptation. I decided to focus on the aspect of the loneliness of being stranded and on the mental struggle to overcome this feeling of despair. I also decided to write the lyrics from a personal point of view, characterized by metaphors, ambiguity, and indirect writing. I chose to remove certain key pieces of information in the narrative to encourage speculation and allow the reader to interpret the story in their own way. Although the lyrics may seem vague, I believe they offer much more definition if the reader strives to find the meaning behind each poem. Certainly, there is deliberate ambiguity, but it has an underlying structure." - Rémi

The album's name, "Sã Mo," is derived from phonetic language, referring to homophones included in some of the titles (Cent Mots, Sans Maux, Cent Maux, Sans Mot). A visual detail correlated with the concept and lyrical effort deployed in the album.

credits

released March 15, 2024

Enregistré par Rémi Brière-Aubé, Mick Mongeau et Frédéric C. Smith
Produit, mixé et masterisé par Maxime Lacroix, House of Gain Studio
Paroles par Rémi Brière-Aubé et Frédéric C. Smith
Direction artistique et design par Toby (Shadow Cartography) et Rémi Brière-Aubé

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